Des élèves "veilleurs acteurs" contre le harcèlement scolaire au collège Paul Hermann

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À l’occasion de la journée internationale contre le harcèlement scolaire, y compris le cyberharcèlement, la rectrice Chantal Manès-Bonnisseau était jeudi 5 novembre 2020 au collège Paul Hermann à Saint-Pierre, où différentes actions de sensibilisation des élèves, des parents et du quartier étaient mises en place en partenariat avec l’école Louis Aragon.

Le collège Paul Hermann et l'école Louis Aragon font partie du réseau d'éducation prioritaire renforcée (REP+) de Ravine Blanche à Saint-Pierre. Ensemble, ils ont décidé de mettre en place, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre le harcèlement scolaire, différentes actions de sensibilisation.

L'un des objectifs du projet porté par l'assistante sociale du collège, Gina Mauvisseau, avec le concours de la communauté scolaire toute entière (personnels de direction, CPE, enseignants) est de mieux faire connaitre le processus, des conséquences et les méthodes de prise en charge du harcèlement scolaire, afin que tous se sentent concernés et soient acteurs de la lutte contre ce fléau.

Le programme de la journée était riche : séances de sensibilisation d'une heure animées par l'assistante sociale pour toutes les classes de sixième,organisation d'ateliers-débats avec pour invités des anciens élèves victimes de harcèlement scolaire pendant leurs années collège, qui par leur témoignages ont permis aux élèves de réaliser les conséquences d'actes que certains peuvent considérer comme de simples jeux.

Avant de répondre aux questions des journalistes devant la bannière portant un message fort contre le harcèlement scolaire et réalisée spécialement pour la journée par un ancien élève du lycée Ambroise Vollard aujourd’hui diplômé de l’école Olivier de Serre, la rectrice a rencontré l’équipe des 12 collégiens « veilleurs acteurs », qui ont été formés depuis 3 ans à la lutte contre le harcèlement scolaire.

Les « veilleurs acteurs », élèves de la 6e à la 3e se relaient à deux lors de chaque récréation sur un banc baptisé « le banc de l’amitié ». Le but est de permettre à tous les élèves de repérer, dans la cour de récréation, ces pairs bienveillants, auxquels ils peuvent se confier en cas de difficulté.

Les « veilleurs acteurs » constituent ainsi des sentinelles, en transmetttant à la direction des informations sur toutes les situations de harcèlement qui leur sont ainsi rapportées.

La résolution des cas de harcèlement scolaire est ensuite gérée en suivant la méthode Pikas, qui privilégie la responsabilisation du harceleur et des témoins sur les conséquences de leurs actes.

Mise à jour : septembre 2021