Le projet "J’imagine sur mon écran… " avec les élèves hospitalisés

Des élèves hospitalisés dans les services de pédiatrie, de néphrologie pédiatrique et oncopédiatrie présentent : « J’imagine sur mon écran… Quelle histoire ? Mais quelle histoire ! ».

Présentation du projet

A l’ère du développement du numérique et de la consommation d’écran de plus en plus intense qui en découle, il est question de s’interroger et d’accompagner les jeunes dans un usage raisonné et raisonnable de l’écran. Il ne s’agit pas d’engager une lutte contre son utilisation mais de participer à une forme de prévention quant à son utilisation qualitative et quantitative. L’excès d’écran nuit, sans aucun doute.
C’est valable pour les jeunes comme pour les moins jeunes. Dans le contexte de l’hospitalisation, nous observons que certains jeunes élèves passent beaucoup de leur temps en compagnie d’un écran. Pour certains, la consommation est démesurée. Pour beaucoup, c’est un moyen de « faire passer le temps » de manière très ludique.

Aussi, l’équipe des trois enseignants exerçant au sein des services de pédiatrie a proposé aux élèves d’imaginer, à partir d’une image figée en format paysage, de construire une petite histoire, un propos, une phrase. Les collégiens et lycéens avaient la possibilité de photographier les images proposées et les interroger en autonomie dans un premier temps. Cet ensemble vise à la création de textes à partir de supports dessins "abstraits" (20 planches dessinées et peintes par des élèves bénéficiant d’un dispositif d’Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire). C’est une forme d’appropriation de l’écran autrement et laissant libre cours à la créativité, à l’imagination.

L’intérêt pédagogique

Il est donc question de proposer aux élèves une expérience pédagogique avec un accès détourné à l’écran. De la sorte, nous les inscrivons dans une démarche active de réflexion et d’élaboration d’une production d’écrit.
Ce projet s’inscrit donc dans une dynamique pédagogique de réflexion par rapport à l’utilisation des écrans : téléphones portables en particulier, tablettes, ordinateurs, télévisions… Il a vocation aussi à ouvrir la porte et la fenêtre de la chambre et d’inviter le jeune à se projeter à l’extérieur, à se réapproprier sa mission première, celle de l’élève et ce malgré la situation particulière dans laquelle il se trouve actuellement.

 
L’enjeu inclusif a pris une dimension remarquable au travers du projet. Les jeunes élèves hospitalisés, mais aussi quelques parents, quelques soignants ont participé volontiers à la démarche.
« Lire et écrire nuisent gravement à l’ignorance ! »

 Félicitations aux Élèves Écrivains.

Amélie, Anaïs, Andréa, Benjamin, Benoît, Chelsea, Chloé, Dayan, Eddy, Erwan, Gabriel B, Gabriel F, Illyana, Inaya, Isaac, Ismaël, Jahiana, Koumel, Lashwanah, Léa, L., Léna, Liam, Lilian, Louis, Lubin, Maé, Maëva, Malyah, Manassa, Marwane, Massouma, Mathieu, Mathis, Morgane, Naïm, Nayer, Noah, Océane, Rachida, Rakibou, Saïd, Sofien, Tempérence, Tibau, Troy, Yuthika, Zaher M, Zaher SBS, Zaïdati, Zayn.


Ils sont aussi entrés dans le projet. Nos remerciements à
Amandine (oncopédiatre), Annabelle (auxiliaire de puériculture), Aurélie (oncopédiatre), Camille (infirmière puéricultrice), Cathalyn (maman de L), Christelle (secrétaire oncopédiatrie), Fabrice (cadre de santé), Floriane (infirmière), Frédéric (pédopsychiatre), Inès (élève infirmière), Ingrid (infirmière puéricultrice), Julie (oncopédiatre), Lamia (maman de K), Lisa (maman de M), Machiama (auxiliaire de puériculture), Morgane (élève infirmière), Nolwenn (infirmière pédopsychiatrie), Patricia (psychologue), Ponk Tchalala et Hortense de la Bégonia (deux clowns… qui passaient par là.), Samuel (papa de I) pour ses deux magnifiques illustrations, Tancrède (interne), Tatiana (infirmière HDJ), Tibau (infirmier puériculteur), Yves (oncopédiatre)

Mise à jour : mai 2023